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Septembre : « Le livre comme arme de survie »

Septembre : « Le livre comme arme de survie »

En septembre, Livres Hebdo partait à la découverte des bibliothèques informelles de Syrie, de Palestine ou au cœur des camps de réfugiés, dans lesquelles la lecture devient un symbole de résistance.

Par Léopoldine Leblanc
Créé le 27.12.2017 à 17h00

"Alors que les ressources vitales – nourriture, eau potable, médicaments – manquent dans les camps de réfugiés et dans les zones sous tension comme la Syrie et la Palestine, certains misent sur le livre pour trouver une bouée de sauvetage", écrit Cécilia Lacour pour Livres Hebdo n°1142. En septembre, Livres Hebdo mettait le cap sur les bibliothèques informelles de Syrie et de Palestine grâce notamment AU livre de la journaliste Delphine Minoui, Les passeurs de livres de Daraya (Seuil, 2017).

Cécilia Lacour a enquêté sur ces civils qui se sont donnés pour mission de sauver leur patrimoine littéraire enterré sous les décombres. Un moyen de Sauver les livres et les hommes, en écho à l’ouvrage de Michaeel Najeeb (Grasset, 2017).

Les analyses du neuropsychiatre Boris Cyrulnik et du professeur de psychologie Jean-François Verlhiac viennent appuyer les témoignages des créateurs des bibliothèques de Daraya et d’Idlib en Syrie, mais aussi ceux de Mosab Abu Toha, jeune Palestinien fondateur de la première bibliothèque anglophone de la bande de Gaza ouverte fin août 2017, et de Mary Jones, à l’initiative d’une bibliothèque dans l’ancienne "jungle" de Calais, ou encore Esther ten Zijthoff et Laura Samira Naudedes, fondatrices d’un dispositif d’accès mobile à la lecture pour les réfugiés en Grèce.

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