Le montant promis viendra s’ajouter aux 15 millions de dollars canadiens que l’exécutif investit déjà annuellement dans l’achat de livres, pour une durée minimum de quatre ans. La mesure vise à soutenir les bibliothèques scolaires, dont le sous-financement heurte la "réussite éducative" des enfants, selon le gouvernement.
Les associations partiellement satisfaites
L’Association nationale des éditeurs de livres (Anel), qui représente l’édition québécoise, s’est réjouie de cette annonce. "Nous constatons avec joie que le gouvernement a répondu positivement à nos demandes de réinvestissement dans l'achat de livres en bibliothèques scolaires, surtout qu'il suggère fortement de privilégier les ouvrages québécois", a déclaré Arnaud Foulon, président de l’ANEL.
La Fédération des professionnelles et professionnels de l’éducation a également salué la nouvelle, mais souligne que ce nouvel investissement ne règle pas définitivement le problème du sous-financement des bibliothèques scolaires. L’organisme pointe du doigt la vétusté des locaux et le manque de bibliothécaires, autant de postes de dépense qui ne sont pas couverts par l’aide annoncée par le gouvernement.