Un accès au livre multiple
L’étude révèle que les Canadiens profitent des différents canaux d’accès au livre dont bénéficie le pays. La plupart continue d’acheter un livre neuf (37%), loin devant le livre d’occasion (21%), les emprunts en bibliothèque (19%) ou le prêt par un proche (20%). 21% des personnes interrogés affirment recevoir des livres en cadeau.
Auteurs et sujets canadiens davantage plébiscités par les lecteurs
Comparé aux résultats de 2012, les Canadiens s’intéressent davantage à leurs auteurs et aux sujets qui concernent leur pays. L’étude montre que, l’année passée, 44% des lecteurs ont acheté le livre d’un auteur canadien, contre 24% en 2012. Les lecteurs interrogés sont également 41% a avoir acheté et lu au moins un livre sur un sujet canadien, alors qu’ils étaient 22% en 2012. Et ceux qui affirment n’avoir pas lu d’auteurs canadiens dans l’année passée ou ne pas savoir (43%) se déclarent intéressés par la littérature canadienne. "Les livres canadiens font meilleure impression et sont mieux connus depuis 2012", rapporte l’étude.
Margaret Atwood, référence canadienne par excellence
A la question "Pouvez-vous citer un auteur canadien ?", les Canadiens interrogés sont 37% à mentionner Margaret Atwood, faisant de l’auteure de La servante écarlate (Robert Laffont, 1987) l’une des figures les plus populaires de la littérature canadienne. En 2012, son nom était déjà évoqué par 21% des interrogés. Mais à l'époque, les réponses avaient surtout révélé une méconnaissance des autres auteurs canadiens. En 2012, l’identité canadienne d’un auteur ne semblaient pas être l’une des préoccupations majeures des lecteurs : 32% des personnes sollicités répondaient ne pas en connaître. En 2017, ce pourcentage s'est réduit à 20%.
D’autres auteurs sont évoqués de façon plus marginale comme Robert Munsch (4%), Yann Martel (2%), Farley Mowat (2%), L.M. Montgomery (2%) et Alice Munro (2%).
L'étude a été réalisée en juin dans l'ensemble du Canada, y compris au Québec.