Avec
Les choses humaines, son onzième roman (Gallimard), Karine Tuil figure pour la sixième fois dans la sélection du prestigieux prix littéraire. Dans ce nouvel ouvrage, la romancière nous raconte l'histoire de Jean Farel, célèbre journaliste, qui forme avec Claire, femme de lettres, un couple de pouvoir. Leur parfaite réussite n'est qu'une mystification puisque chacun mène une double vie. Au lendemain d'une soirée, Mila, la fille de l'amant de Claire, accuse Alexandre, leur fils, un brillant et séduisant jeune homme, de l'avoir violée. La machine médiatico-judiciaire se met en marche.
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Dans le contexte de l'affaire Weinstein et du mouvement #MeToo, Karine Tuil interroge par cette fiction implacable, en partie inspirée de l'affaire dite « de Stanford », le pouvoir des hommes mais aussi des médias, des groupes de pression, de l'opinion publique avide de sensations, et montre que la tragédie, c'est aussi l'oubli de la complexité" estime Sean James Rose dans son
avant-critique du roman publiée le 31 mai.
Le roman se hisse en cinquième position dans le classement des meilleures ventes de romans cette semaine. Il est également en lice pour le Fémina.
En 2008, Karine Tuil a reçu la bourse Stendhal du ministère des Affaires étrangères et fait partie pour la première fois de la sélection du Goncourt et de Flore pour son 7
e roman,
La domination (Grasset). S
ix mois, six jours (Grasset) figure dans les deux premières sélections du Goncourt et la première du prix Interallié, et remporte le Prix Roman News. Son neuvième roman,
L'invention de nos vies (Grasset, 2013) traduit en plusieurs langues est finaliste du Goncourt.
L'insouciance (Gallimard) en 2016 a été distingué par le Prix Landerneau.