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Frédéric Beigbeder met en images "Au secours pardon" avec "L'Idéal"

Audrey Fleurot et Gaspard Proust dans "L'Idéal" de Frédéric Beigbeder. - Photo Légende Distribution

Frédéric Beigbeder met en images "Au secours pardon" avec "L'Idéal"

Octave Parango est de retour au cinéma. 9 ans après 99 francs, avec Jean Dujardin dans le rôle, Gaspard Proust reprend le personnage pour L'Idéal, adaptation d'Au secours pardon, écrit par Frédéric Beigbeder, qui signe cette fois-ci la réalisation du film.

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Par Vincy Thomas
Créé le 14.06.2016 à 15h15

En 2007, Frédéric Beigbeder publiait Au secours pardon (Grasset, Le livre de poche), vendu à 200000 exemplaires tous formats confondus. Cette suite de son best-seller 99 Francs (2000) est réédité par Le Livre de poche depuis le 8 juin, avec le scénario du film en annexe. Pour coller à son adaptation cinématographique, le roman a pris le titre du film, L'idéal, à la demande de l'auteur. Ce n'est pas la première fois que Frédéric Beigbeder change le titre d'un de ses romans puisque 99 Francs s'est appelé par la suite 14.99€ (réédition en 2002) et 5.90€ pour sa nouvelle version poche en 2015 (Le livre de poche).

En salles le 15 juin, L'Idéal, le film, est la suite des aventures du publicitaire Octave Parango, devenu "model scouting". Cette fois-ci, il est à la recherche du mannequin idéal, en Russie, pour incarner une marque de cosmétiques (L'Oréal, bien entendu). Dans cette spirale infernale, entre stress, fête, et sexisme, Octave va se perdre et cherchera une issue de secours. 

Dans 99 Francs, Octave Parango était interprété par Jean Dujardin et le film, à gros budget, réalisé par Jan Kounen. Après avoir lui-même adapté son roman L'amour dure trois ans, le journaliste-critique-écrivain-réalisateur a décidé de prendre les rênes de cette satire vacharde, noire et excentrique, proche de l'esprit de Tout le monde il est beau tout le monde il est gentil de Jean Yanne. Cette fois-ci, comme dans L'Amour dure trois ans, c'est Gaspard Proust qui joue les doubles de Beigbeder, qui y insère des séquences autobiographiques. Le budget est plus modeste mais la charge est toute aussi virulente, malgré cette ironie floue qui sépare la critique de la complaisance, beaucoup plus palpable à l'écrit qu'à l'image.

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