“L’absence de cadre réglementaire permettrait au géant du commerce électronique, Amazon, de prendre toute la place alors qu’il ne crée aucun emploi au Québec, ne paie aucun impôt et n’a que faire de la défense de la langue et de la culture françaises en Amérique et du rayonnement de la littérature québécoise”, prévient le mouvement dans un communiqué diffusé le 24 avril, au lendemain de la Journée mondiale du livre et du droit d’auteur. La campagne “Sauvons les livres” entend bien maintenir la pression auprès du nouveau gouvernement libéral dirigé par Philippe Couillard.
La loi sur la réglementation du prix du livre est réclamée par l’ensemble des organisations professionnelles du secteur (auteurs, éditeurs, libraires, distributeurs, bibliothécaires) qui proposent d’encadrer le prix des ouvrages neufs pour soutenir les librairies en difficultés financières, en limitant à 10 % les rabais sur les nouveautés durant les neuf premiers mois qui suivent la parution.
Au Québec, le livre est la plus importante industrie culturelle avec 12000 emplois et un chiffre d’affaires estimé à 800 millions de dollars canadiens (533 millions d'euros).