La stratégie numérique du gouvernement vise à faire de la France une « République numérique » #AmbitionNumerique pic.twitter.com/BFhSNrimAY
— Manuel Valls (@manuelvalls) 18 Juin 2015
Outre la neutralité du net, ou encore le droit au maintien de la connexion garanti aux plus modestes, deux points surtout concernent plus directement le secteur du livre. Le plan d’éducation numérique d’abord, annoncé par François Hollande le 7 mai, prévoyant le déploiement d’un milliard d’euros sur trois ans. Cette somme servira, d’après l'argumentaire du gouvernement, "à la formation d’enseignants et personnels, au développement de ressources pédagogiques accessibles et au financement des ordinateurs ou des tablettes". 200 collèges pilotes seront mis en place dès la rentrée 2015, pour une généralisation prévue à la rentrée 2016. 70 000 élèves et 8 000 enseignants devraient ainsi expérimenter, dès la rentrée prochaine, "de nouvelles formes d’enseignement et d’apprentissage grâce au numérique".
Ensuite, le gouvernement compte favoriser la libre diffusion des publications et des données issues de la recherche, notamment universitaire. Sur un principe d’open data, les publications de recherches en ligne permettront, d’après le gouvernement, de favoriser les collaborations, l’innovation ainsi que la qualité des publications.
Aujourd’hui, notre monde est numérique et l’Etat doit être un acteur de cette révolution #AmbitionNumérique
— Manuel Valls (@manuelvalls) 18 Juin 2015
L'installation de Readium à Paris est aussi mentionnée dans le rapport notamment dans la section " Bâtir la société de la connaissance grâce aux nouveaux modèles de recherche et de diffusion de l’innovation". Les Français membres du consortium chargé de définir les normes qui généraliseront l’usage de l’ePub 3 ont obtenu gain de cause puisque l'IDPF et Readium ont approuvé le principe d'une installation à Paris de leur bureau européen.Les détails du projet de loi sur le numérique, porté par la secrétaire d’Etat Axelle Lemaire, devraient être rendus public sur Internet d’ici à juillet, avant même son passage en Conseil des ministres, afin que le grand public puisse proposer des "compléments" ou des "modifications", a annoncé le Premier ministre.