Durant les 15 jours de la manifestation, plus de 300 000 enfants, adolescents et parents ont participé aux animations proposées partout en France, dont 20 000 pour le week-end de lancement sur les 4 scènes nationales de Cergy-Pontoise, Marseille, Bordeaux et Fécamp, les 17-18-19 juillet.
Une mobilisation record
La mobilisation des éditeurs, libraires et bibliothécaires français a depassé les attentes, puisque Lire en short a finalement rassemblé 1600 événements à travers le pays, quand 1200 étaient annoncés. Les éditeurs partenaires ont offerts près de 30000 ouvrages aux enfants qui ont participé à des animations sur les 4 grandes scènes nationales, et la Fondation SNCF a distribué à l’occasion de la fête du livre pour la jeunesse 6700 chèques Lire.
Pour la ministre de la Culture et de la Communication, le succès de cette opération "témoigne d’une conscience partagée de l’importance de la lecture dès l’enfance pour nourrir le futur adulte et citoyen, et éveiller les imaginaires. Cette mobilisation est la reconnaissance de son rôle clé dans la construction de nos enfants, et un beau témoignage de la richesse et de la vitalité culturelle de tous nos territoires".
Vincent Monadé, président du CNL, confie à Livres Hebdo que ce succès traduit "une attente et un besoin de la part du public. J'ai vu venir aux divers ateliers et animations des familles très éloignées du livre et des lieux du livre, qui n'ont pas l'occasion ou l'habitude de se rendre en librairie ou bibliothèque". Il ajoute qu'il "s'attendait à une fête de la jeunesse", mais que Lire en short a finalement été "une fête populaire pour toute la famille, parents et grands-parents compris. Toutes les générations ont répondu présentes pour célébrer le livre et la lecture aux côtés des plus jeunes".
Fleur Pellerin, dans son communiqué, ne manque pas de donner rendez-vous dans un an pour la deuxième édition de Lire en short. "Cette initiative à la fois festive et citoyenne a atteint l'objectif qui m'avait guidée : mettre les livres entre les mains de centaines de milliers d'enfants qui n'y ont pas toujours accès et qui ont pu découvrir ce plaisir en toute liberté" affirme-t-elle.