Si la diversité des situations l'empêche d’apporter une réponse uniforme à la question récurrente des horaires d’ouverture des bibliothèques, le document fournit, par ses études de cas, des éléments très concrets sur le coût, l'impact sur les personnels, les résultats observés sur le public, et propose une méthodologie aux collectivités désireuses d’entamer une réflexion dans ce domaine.
Cette étude permet également de dégager de grandes constantes. L’ouverture du dimanche, en particulier, est généralement une réussite. A Orvault, commune de 25 600 habitants proche de Nantes, l’ouverture du dimanche représente 12 % du temps total d’ouverture mais concentre 20 % de la fréquentation hebdomadaire.
De même à Lons-le-Saunier, dans le Jura, la fréquentation du dimanche a dépassé les attentes, ce qui a conduit à augmenter l’équipe de 16 à 21 postes. « Le public vient le dimanche en promenade culturelle, familiale, dans une démarche autonome, sans contraintes », observe Emmanuel Marine, directeur du centre culturel des Cordeliers qui regroupe la médiathèque et le cinéma.
A Cergy, en région parisienne, les agents de la médiathèque Visages du monde constatent, quant à eux, que l’ambiance et le public du dimanche sont différents de ceux du samedi.
Cette étude sert de prélude au rapport sur l'adaptation des horaires d'ouverture des bibliothèques aux rythmes des usagers confié par la ministre de la culture et de la communication, Fleur Pellerin, à la sénatrice Sylvie Robert, et qui devrait être rendu public à la rentrée.