1 200 rendez-vous
Plus de 1200 rendez-vous individuels ont déjà été pris entre les éditeurs français et leurs homologues espagnols."Le marché de l'édition espagnole est sorti de la crise qu'il a traversée ces dernières années. La demande repart, l'achat de droits aussi", observe Jean-Guy Boin, directeur général du Bief. L'Espagne est le troisième acheteur de droits de livres français derrière la Chine et l'Italie, avec 1003 acquisitions en 2016, selon les statistiques établies par le Syndicat national de l'édition.
Repérage
A l'inverse, seuls 423 titres espagnols ont été acquis en 2016 par la France. "Certes, on souhaiterait que les Français prêtent plus attention à notre production propre. Mais encore faut-il que nous gagnions en visibilité à l'étranger ! Un soutien plus important de l'Etat espagnol est également nécessaire", admet Fernando Diego Garcia, éditeur argentin basé en Espagne chez Libros del Zorro Rojo et intervenant à une table ronde organisée autour de l'édition de jeunesse et de BD.
Hélène Wadowski, directrice de Flammarion Jeunesse-Père Castor, est ravie des pépites qu'elle est en train de découvrir à l'occasion des rencontres :"Je repère des titres d'auteurs espagnols dans les librairies madrilènes et je m'en réjouis. Nous avons plus de mal à les dénicher lors des foires internationales, à Bologne ou Francfort, parce que les éditeurs espagnols ont tendance à mettre en avant leurs acquisitions extérieures".
A partir du mardii 4 juillet, les rencontres B2B devaient s'enchaîner entre éditeurs de BD, de jeunesse mais aussi de livres pratiques.