Intitulée "Les métiers du livre en Suisse : dialogue et partage d'expérience helvétique", la journée a été émaillée d'une demi-douzaine de tables rondes et présentations qui ont permis de présenter les particularités de l'édition en Suisse et entre les différentes zones linguistiques, en particulier romande, alémanique et tessinoise.
Pour débattre, étaient réunis des éditeurs, des associations professionnelles, des auteurs ainsi que des observateurs de toutes les régions de Suisse mais aussi de France. Confrontés à des problématiques plus ou moins communes, notamment en ce qui concerne l'étroitesse de leur marché, les éditeurs helvétiques ont partagé leurs expériences mais aussi ébauché des réflexions pour tisser des ponts et favoriser la circulation des livres à l'intérieur du pays, mais aussi à l'extérieur.
La responsabilité de l'auteur selon Joël Dicker
Développement des traductions et des co-éditions, mutualisation des moyens ou encore installation d'un bureau à Paris pour percer le marché français sont apparues comme autant de pistes à creuser pour élargir des marchés régionaux jugés insuffisants pour atteindre, si ce n'est la rentabilité, au moins l'autosuffisance.
La question de l'identité suisse d'un auteur ou d'un éditeur comme critère distinctif lorsqu'il est vendu à l'étranger, notamment en France, a également donné lieu à discussion mais amené à des reflexions autour de la mise en place d'une politique globale de marketing et de communication.
Représentant d'une nouvelle génération d'auteurs suisses, bien que se démarquant par son exceptionnel succès à l'échelle international, Joël Dicker qui était invité à témoigner de son parcours a aussi mis en avant le rôle joué aujourd'hui par les réseaux sociaux et la responsabilité qu'a l'auteur dans sa propre promotion.
Riches en échanges, les assises de l'édition suisse ont vocation, selon la présidente du salon Isabelle Falconnier, à marquer le développement d'un dialogue interne et externe constructif.