Estimant que "l'essentiel est ailleurs", le CPE souligne que ce projet de rapport laisse notamment de côté
"les questions fiscales qui permettent à des acteurs extra européens de contourner les règles auxquelles sont soumis leurs concurrents directs", ou encore l'irresponsabilité juridique des hébergeurs ou des fournisseurs d'accès qui "rend impossible une action efficace contre la présence illégale d’œuvres sur internet".
"Le droit d'auteur n'est nullement à l'origine de problèmes de territorialité ou de dispositifs rendant inaccessibles les œuvres" mais "est, bien au contraire, le moteur de la création", affirme le CPE. Il "formule donc le vœu que le Parlement ne reprenne pas à son compte ce rapport".
Ce texte, qui n'est qu'un projet et pourra être largement modifié, suscite une lecture totalement inverse d'Amelia Andersdotter, précédente représentante du parti Pirate au Parlement européen, qui considère que le travail de Julia Reda n'apporte pas grand chose par rapport aux attentes de son parti.
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