L'association soutient que "les frais de retard peuvent constituer une barrière économique qui entrave l’accès aux ressources et aux services des bibliothèques pour les personnes financièrement défavorisées au sein de nos communautés, en particulier les mineurs".
La fréquentation augmente
Pour convaincre les établissements réticents, elle rappelle que lors de la campagne d’amnistie en 2017, lancée à l'occasion du 375ème anniversaire de Montréal, 4327 documents avaient pu être retournés et 5342 personnes avaient recommencé à fréquenter les bibliothèques publiques après une absence de six mois ou plus et avaient pu renouveler leur carte d’abonné grâce à l’effacement de leurs frais.
Pour suivre l'évolution du mouvement, l'ABPQ propose une carte interactive sur son site qui regroupe les établissements concernés. Selon le document, plus de 148 bibliothèques publiques de la province, soit 16% des lieux de lecture publique, ont déja adopté la mesure. Celles qui souhaiteraient mettre le dispositif en en place et inscrire leur nom à la carte peuvent remplir le formulaire.