Il est rare qu'un film d'animation (pour adultes) fasse à ce point l'unanimité. Premier long métrage, mélancolique et romantique, de Jérémy Clapin, J'ai perdu mon corps a été le premier film d'animation à remporter le Grand prix de la Semaine de la critique à Cannes, avant de récolter le Grand prix du jury et le prix du public à Annecy et de concourir officiellement pour les Oscars.
En salles le 6 novembre, le film suit Naoufel, jeune homme qui tombe amoureux de Gabrielle. Mais un peu plus loin dans la ville, une main coupée s’échappe d’un labo, bien décidée à retrouver son corps. Naoufel, la main, Gabrielle, tous trois retrouveront, d’une façon poétique et inattendue, le fil de leur histoire, entre deuil et espoir...
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J'ai perdu mon corps est l'adaptation du second roman de Guillaume Laurant, Happy Hand (Le Seuil, "Cadre rouge", 2006), connu comme scénariste (Le Fabuleux destin d'Amélie Poulain, Efforyables jardins, Un long dimanche de fiançailles, Raoul Taburin). Points édite cette semaine la version poche, réintitulé J'ai perdu mon corps, avec l'affiche du film en couverture. Les droits du livre, acquis il y a huit ans, l'ont été par Marc du Pontavice, qui a longtemps cherché un réalisateur issu du court-métrage avant de tomber sur Jérémy Clapin, nommé aux César et primé à Chicago pour son court Skhizen. Clapin et Laurant ont co-écrit ensemble le scénario, en transformant le point de vue du roman: cette fois-ci, la vedette, c'est la main et sa cavalcade parisienne.
Malgré le recul marqué du marché, les Nouvelles Assises du livre et de l’édition ont mis en avant, jeudi 4 décembre, les ressources dont dispose la filière : coopération professionnelle, adaptations audiovisuelles et capacité des œuvres à transformer le réel. La journée a dessiné des marges de manœuvre concrètes pour affronter les mutations auquel fait face le secteur.
Organisées par le Syndicat national de l’édition et soutenues par la Sofia et le CFC, les Nouvelles assises du livre et de l’édition, dont Livres Hebdo est partenaire, ont rassemblé quelque 400 professionnels, jeudi 4 décembre, à l’auditorium de la Bibliothèque François Mitterrand. Intelligence artificielle, marché de l’occasion, politiques publiques, régulation et mutations de la filière… En élargissant désormais le champ au-delà des seuls enjeux numériques, cette nouvelle édition a voulu prendre la mesure de l’ensemble des mutations qui traversent le secteur.
Par
Élodie Carreira
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