Attribuée pour la première fois, la distinction, lancée par le Salon du livre et de la presse de jeunesse de Montreuil, revient à l’auteur de Mon chat le plus bête du monde et Madame le lapin blanc.
L’auteur-illustrateur Gilles Bachelet est le premier lauréat du nouveau prix La grande ourse, lancé par le Salon du livre et de la presse jeunesse de Montreuil en partenariat avec l’Institut français, et décerné par l’équipe du salon et de l’association CPLJ 93 (Centre de Promotion du livre jeunesse en Seine-Saint-Denis). Le gagnant 2019 a été révélé le 20 novembre, avant l’ouverture de la manifestation, jour du 30e anniversaire de la Convention internationale des droits de l’enfant, afin "de promouvoir l’auteur sur le salon" précise Sylvie Vassallo, directrice du SLPJ.
Prix à vocation internationale
Selon la nouvelle présidente du CPLJ 93, Ramona Badescu, le prix "donne à voir une ourse, une constellation qui guide, vibrante et universelle". Il récompense une "œuvre dont l’écriture, le geste, la créativité, d’une ampleur ou d’une audace singulière marque durablement la littérature jeunesse" et fait écho aux traditionnelles Pépites qui seront remises, elles, le 27 novembre. Le prix a une vocation internationale et sera relayé, avec l’aide de l’Institut français, sur de nombreux événements, comme la Foire du livre de jeunesse de Bologne 2020 (30 mars-2 avril). Tandis que l’auteur fera l’objet d’un dossier spécial dans la revue Hors Cadre[s] d’avril 2020.
Photo GILLES BACHELET
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Le jury a choisi l’auteur de Mon chat le plus bête du monde et de Madame le lapin blanc, un "créateur qui manie avec élégance et subtilité les codes de l’album, démêle et entremêle toutes les ficelles du rapport texte image, use à dessein du double langage (celui des enfants et des parents), et transmet avec un humour décapant et très contemporain le patrimoine de la littérature jeunesse".
Né en 1952 à Saint-Quentin dans l’Aisne, Gilles Bachelet a étudié à l’Ecole nationale supérieure des arts décoratifs de Paris (1971-1977) avant de devenir illustrateur indépendant. Il collabore à de nombreux magazines, L’Express, Lire, Marie-Claire, L’Expansion, Sciences et vie) et travaille aussi pour la publicité. Il a écrit et illustré un grand nombre de livres pour la jeunesse chez Nathan, Hachette, les Presses de la Cité, Harlin Quist et Le Seuil.
Depuis 2001, il enseigne l’illustration à l’Ecole des beaux-arts de Cambrai tout en réalisant ses albums. Le Seuil est l’éditeur actuel de ses livres : Champignon Bonaparte (2005), Il n’y a pas d’autruches dans les contes de fées (2008), Madame le lapin banc (2012), Le chevalier de Ventre-à-terre (2014), Une histoire d’amour (2017), XOX,OXO (2018) et Tout mon chat, paru le 17 octobre 2019, un coffret contentant Mon chat le plus bête du monde, Quand mon chat était petit, Des nouvelles de mon chat, suivi de Le casting. Tandis que L’atelier du poisson soluble a publié en 2015 Les coulisses du livre jeunesse.
Les artistes rassemblés au festival international de science-fiction des Utopiales, du 31 octobre au 3 novembre à Nantes, ont pointé les faiblesses du genre, notamment quand il s’essaie à la dystopie. Comment réparer les « erreurs » de la SF, et quelles sont les voies possibles ? Recueil de voix inspirées.