Ces dispositifs poursuivent un sillon déjà creusé cet été avec le maintien à 100% des subventions régionales et une compensation des pertes d’exploitation qu’ont subi les différents commerces. L’aide attribuée à ces derniers, visant à réparer les déficits de recettes, pourra être à nouveau demandée en janvier et sera d’un montant maximal de 5000 euros. La présidente a également insisté sur l’importance de la préparation à « moyen terme » d’un contrat ambitieux de plan d’État-Région. Engageant l’État à s’aligner sur le même budget que la région, ce plan pour la culture comprend un investissement de 200 millions d’euros séparé en parts égales entre l’Île de France et l’État. "On espère que l’État saisira notre main tendue, concrétisera son investissement et sa relance culturelle", a ajouté Valérie Pécresse.
Pour le livre
Deux initiatives destinées à aider le monde du livre ont été annoncées. Tout d’abord la mise en place du chèque numérique. Une aide de 1500 euros maximum pour les commerces de moins de dix salariés souhaitant passer au numérique. Florence Portelli, Vice-présidente chargée de la Culture, du Patrimoine et de la Création, a rappelé à cette occasion que le Click & collect représente 15 à 50% du chiffre d’affaire des librairies, un pourcentage qui encourage l’Île de France dans son action vers une plus grande numérisation des librairies.
Valérie Pécresse a également demandé à l’État d’étendre la mesure du « timbrage postal favorable » à la petite édition. A l’instar des nouveaux tarifs postaux dont bénéficient les librairies indépendantes, cette mesure soulagerait le coût que peut représenter la livraison des ouvrages.