Ames sensibles s’abstenir! Scarlett Johansson, à l’affiche de cette fable cruelle, interprète le rôle de Laura (Isserley dans le roman) une extraterrestre qui séduit de jeunes auto-stoppeurs, interprétés par des anonymes filmés en caméra cachée, pour les donner à pâture à des individus de race supérieure.
Le roman de Michel Faber, qui a participé à l’écriture du scénario, vient de paraître chez Points avec l’affiche du film en couverture.
Michel Faber, qui vit aujourd’hui en Ecosse, a signé plusieurs ouvrages à l’Olivier, notamment Le cinquième Evangile, une parodie du Da Vinci Code et La rose pourpre et le lys, la rencontre entre un héritier ambitieux et une prostituée.
Dernier né des studios des studios Ghibli, Le conte de la princesse Kaguya d’Isao Takahata, présenté en mai à la Quinzaine des réalisateurs au Festival de Cannes et en ouverture du festival d'animation d’Annecy, est adapté d’un des plus ancien conte populaire japonais. Daté de la fin du IXe siècle, Le conte du coupeur de bambou est l’histoire de Kaguya, “la princesse lumineuse”, découverte par des paysans dans la tige d’un bambou. Elle grandit très rapidement, pour devenir une magnifique jeune femme que tous les princes vont convoiter en tentant de la conquérir par d’impossibles défis.
Le texte est illustré pour les enfants dans la collection “Soleil flottant” chez Nobi Nobi. Il a surtout inspiré la série Princesse Kaguya, 17 volumes, chez Panini Manga, ainsi que la série The Moon Sword, 5 volumes de Tatsuya Endo chez Kaze Manga.
A signaler également la présence en salle le 25 juin de la version restaurée de Cutter’s way (La blessure) d’Ivan Passer, l’adaptation du roman de Newton Thornburg Cutter and Brown traduit en France chez Gallimard sous le titre Fin de Fiesta à Santa Barbara (Folio Policier).