L’éditeur publie sur son site internet des vidéos autour de l’ouvrage qui ont la forme de bandes-annonces. En fond sonore, la voix de Philippe Verdier explique notamment : "Nous sommes otages d’un scandale planétaire sur le réchauffement climatique, une machine de guerre destinée à nous maintenir dans la peur. A la base, il y a les scientifiques, manipulés, politisés, des conflits d’intérêt, de la corruption, des scandales sexuels. Puis des politiques, qui ne servent que leur image et leur soif de pouvoir. Des medias aveuglés qui s’emballent et censurent sous la pression de leurs actionnaires et de la publicité. Des ONG mercantiles, des religions en quête de nouveau crédo".
« Ce que tout le monde raconte »
Celui qui exerce le métier de journaliste télé météo depuis quatre ans sur France Télévisions, après être passé à RFI, La chaîne météo et BFM, seul "Monsieur Météo" a avoir couvert les conférences sur le climat des Nations Unies, affirme dans une seconde vidéo "qu’il n’existe plus aucun lien entre le climat et ce que tout le monde raconte. Comme la conférence 2015 se déroule à Paris, ses organisateurs, les Nations Unies et le gouvernement ont besoin de donner de la consistance au sujet, et pour cela ils sont determinés à tout. Le climat est devenu un sujet complétement superficiel, calé sur un calendrier diplomatique et politique, et c’est là le problème. Alors je vais tout balancer".
Invité chez RTL, le journaliste météo a déclaré au micro d’Olivier Fogiel "qu’on lui reproche sa liberté d’expression". Egalement invité sur Europe 1 dans l’émission de Jean-Marc Morandini, jeudi 15 octobre, Philippe Verdier a expliqué que sa direction lui a expressément demandé de ne plus faire référence à son appartenance à France Télévisions. "Je dois dorénavant me présenter comme auteur du livre, exclusivemement. J’avais pris quelques congés lors de sa sortie. Aujourd’hui, je ne suis plus en congés contrairement à ce qui a été dit. On m’a demandé de rester chez moi. J’ai reçu un courrier formel : j’ai un entretien la semaine prochaine avec ma direction", ajoute le présentateur météo. Il va plus loin, en affirmant au micro de Jean-Marc Morandini qu’il est "possible que cela soit l’Elysée qui soit intervenu dans cette affaire. Quand quelqu’un se met au travers de la route de la COP21, ça gêne l’Élysée".
Or, pour l'instant, la seule élue politique à avoir réagi est Nathalie Kosciusko-Morizet. Le Monde a publié un long article décodant le livre intitulé "Les erreurs de Philippe Verdier, le M. Météo de France 2, sur le climat."