"Nous sommes très inquiets quant à la capacité des auteurs professionnels à continuer de gagner leur vie dans de bonnes conditions, et quant à l’arrivée des débutants dans ce contexte", a ajouté Guillaume Nail, vice-président de La Charte. "Les auteurs sont les seuls à manifester leur inquiétude au sein de la chaîne du livre, alors que d’autres éléments ne vont pas bien non plus", a-t-il regretté, devant un public composé de jeunes auteurs, et d’autres plus expérimentés.
Auteur, un métier "no future" ?- Photo ©OLIVIER DION
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Marie-Anne Ferry-Fall, directrice générale de l’ADAGP, a expliqué le fonctionnement des droits collectifs, et le rôle des différentes sociétés de gestion, dont le périmètre n’est pas toujours simple à comprendre, mais qui peuvent apporter des compléments de revenus appréciables.
Finalement, Emmanuel de Rengervé a rassuré aussi une étudiante du master de création littéraire de l’université du Havre, qui s’interrogeait sur l’autoédition et craignait d’être mise au ban des professionnels du livre : "Si vous rencontrez du succès, les éditeurs vous solliciteront", tout en rappelant que la condition d’auteur n’a jamais été simple, quelle que soient les époques.

