Sept librairies en croissance

Librairie Albin Michel de Paris : tout pour la littérature (4/7)

L'intérieur rénové de la librairie Albin Michel, boulevard Saint-Germain. - Photo © O. Dion

Librairie Albin Michel de Paris : tout pour la littérature (4/7)

Chaque lundi pendant l'été, Livres Hebdo vous propose de découvrir une librairie française en pleine croissance. Quatrième épisode de la série avec la Librairie Albin Michel de Paris (7e), 216e au classement Livres Hebdo des 400 premières librairies françaises.

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Par Marine Durand
Créé le 25.07.2016 à 12h00

Anciennement Librairie Julliard rebaptisée "Albin Michel" après la liquidation de la chaine de librairies Chapitre, à laquelle elle appartenait, l'enseigne du 229 boulevard Saint-Germain a fait peau neuve avant sa réouverture, en août 2014. Plus attractive, la librairie de 200 m2 revendique son attachement à la littérature et à l'histoire, et avec succès : avec un chiffre d'affaires de 1 087 000 euros en 2015 (contre 797 000 euros en 2014), elle est 216e du classement Livres Hebdo des 400 premières librairies françaises. Le point sur une stratégie payante avec la directrice, Danhong Shen.

Livres Hebdo : Comment expliquez-vous la progression de votre chiffre d'affaires ?

Danhong Shen : La librairie est devenue un lieu très agréable grâce aux deux mois de travaux qui ont précédé sa réouverture. Tout a été refait, et les luminaires de couleur orangée créent une ambiance chaleureuse. C'est en partie cette énergie positive qui nous a permis de reconquérir les clients de Chapitre, mais aussi et surtout l'accueil et le conseil et que nous offrons aux lecteurs.

Quelles sont les caractéristiques de la librairie ?

Nos deux points forts sont la littérature et l'histoire. Nous sommes dans un quartier avec beaucoup de ministères, et donc une clientèle exigeante et cultivée. Après le déménagement du ministère de la Défense dans le 15e arrondissement en juin 2015, soit tout de même 2500 personnes en moins dans le quartier, nous avons décidé de réduire notre rayon "stratégie" au profit du rayon littérature. Notre autre spécificité est l'accent que nous mettons sur les signatures, à la fois dans nos locaux et hors les murs, qui permettent de faire rayonner la librairie Albin Michel. Nous travaillons avec tous les éditeurs, et en septembre, il devrait y avoir près de trois signatures par semaine pour la rentrée littéraire.

Quelles sont vos perspectives de développement ?

Travailler dans une librairie est un combat de tous les jours, et l'année 2016 a été jusqu'à présent difficile. Les touristes sont eux aussi moins nombreux cet été. Mais nous allons continuer à développer les dédicaces et rencontres-débats avec des auteurs. Celles de Marc Trévidic ou d'Amin Maalouf au printemps ont ainsi eu beaucoup de succès. C'est un axe primordial pour nous.


 

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