En 2013, aux États-Unis, le marché des comics et des romans graphiques a généré 870 millions de dollars en chiffre de ventes,
rapporte Publishers Weekly en citant une estimation de ICv2 et Comichron, deux sites d’information de référence sur l’univers des comics. Un record qui n’avait pas été atteint depuis 1993 selon cette étude.
Le marché est notamment porté par les romans graphiques et les comics au format "livre" qui se sont vendus pour un total de 415 millions de dollars en 2013, que ce soit dans les magasins spécialisés ou dans les librairies généralistes.
Quant aux comics traditionnels vendus sous forme de périodiques, ils rapportent 365 millions de dollars. Ces derniers sont vendus presque exclusivement via le réseau des quelque 2000 magasins spécialisés que compte le pays.
Le numérique toujours minoritaire
Bien que très marginales par rapport aux ventes de comics sur support papier, les ventes numériques progressent pour atteindre 90 millions de dollars en chiffre de ventes en 2013.
"Les ventes numériques semblent atteindre un plafond", analyse Milton Griepp, le directeur du site ICv2, tout en rappelant que l’achat, début avril, de ComiXology - plateforme permettant d'acheter et de lire des BD sur des tablettes - par Amazon pourrait changer la donne.
Pour télécharger ce document, vous devez d'abord acheter l'article correspondant.
Numériques, périodiques, romans graphiques… Les formats ne se cannibalisent pas mais se complètent, selon John Jackson Miller, le directeur de Comichron.
"Quand tous les formats affichent une croissance régulière, alors il n’y pas de piratage entre eux. Nous servons trois types différents de consommateurs", assure-t-il.
Ce rapport remet par ailleurs à jour les chiffres de ventes pour les années précédentes, estimant que les comics et les romans graphiques ont généré 735 millions de dollars en 2012 et 690 millions en 2011.