« L’Harmonie, c’est la condition des contraires, et non l’écrasement des différences », philosophait l’illustre poète Jean Cocteau. Un équilibre de forces opposées qui a inspiré l’équipe en charge de la 25ᵉ édition des Utopiales. Après un rendez-vous 2023 réussi, avec plus de 141 000 visiteurs, le festival international de science-fiction réinvestira la Cité des Congrès à Nantes, du 30 octobre au 3 novembre.
Pour faire dialoguer une nouvelle fois l’ensemble des arts, la manifestation projettera plus de 1 000 films, mettra à l’honneur 170 expositions et conviera plus de 2 500 intervenants à explorer le concept même d’harmonie, ses cycles, ses synonymes comme ses dissonances. Car in fine, il semblerait que l’une des problématiques qui taraudent nos sociétés contemporaines réside dans notre capacité ou non à s’accorder, ensemble, sur la définition d’une harmonie pérenne pour tous.
Plus de 2 500 intervenants
Pour y réfléchir, sont notamment conviés l’Américain John Scalzi, prix Hugo du meilleur roman pour Redshirts, Alain Damasio, Catherine Dufour, mais aussi des artistes, dont Aleksi Briclot, réalisateur du jeu Magic : The Gathering et Ram V, des scientifiques comme l’astrophysicien David Elbaz, Audrey Dussutour ou le youtubeur Alt 236.
Les illustrateurs ont également répondu présent avec la Française Marion Montaigne et l’Américaine Emil Ferris, autrice du best-seller mondial Moi, ce que j’aime, c’est les monstres, et signataire de l’affiche de la nouvelle édition. Influencée par les romans de Jules Verne et l’esthétique psychédélique des années 1960, l’illustratrice a réussi le tour de force de faire cohabiter l’univers onirique de l’enfance avec la revanche d’une nature mise à mal.