Le groupe bande dessinée du Syndicat national de l'édition (SNE), le Syndicat des éditeurs alternatifs (SEA) ainsi que la section bande dessinée du Syndicat national des auteurs et compositeurs (Snac BD), seront reçus jeudi 10 mars au ministère de la Culture et de la Communication, a appris
Livres Hebdo auprès du cabinet de la ministre, Audrey Azoulay.
Ce rendez-vous fait suite à la mobilisation de 41 éditeurs de BD qui, dans un communiqué rendu public mardi 23 février sous le titre
"Sauvons le festival d'Angoulême", ont menacé de ne pas participer à la prochaine édition du Festival international de la bande dessinée d'Angoulême (FIBD) "
si une refonte radicale n'est pas mise en œuvre dans les meilleurs délais".
Dans ce texte, les éditeurs interpellaient la ministre de la Culture pour qu’elle les reçoive et nomme un médiateur à même de mener la
"refondation" du festival. Pour eux,
"le Festival doit être repensé en profondeur, dans sa structure, sa gouvernance, sa stratégie, son projet et ses ambitions".
Lors de sa dernière édition, du 28 au 31 janvier, le festival s'était refermé sur un bilan en demi-teinte avec une chute de la fréquentation et des ventes, mais surtout de nombreux couacs, de l’absence de femmes dans la première sélection du Grand Prix jusqu’à la cérémonie de clôture ouverte par l’annonce d’un faux palmarès.