Le Syndicat des auteurs de bande dessinée (SnacBD) a réagi par un communiqué publié ce mercredi 23 février. "Il regrette que ni le SNE , ni le SEA aient eu la présence d’esprit de nous consulter avant la publication de ce communiqué" explique-t-il, tout en précisant que "fort de ses 400 adhérents, [il] ne peut que souhaiter que ce festival, fenêtre principale de notre secteur et donc de nos professions, puisse effectivement bénéficier d’une refondation."
Le syndicat demande que cette refonte se fasse "impérativement" avec les auteurs et leurs représentants, menaçant, dans le cas contraire, de la considérer comme "illégitime". "En outre, puisque nos éditeurs s’inquiètent du "mécontentement des auteurs souvent mal traités par l’organisation du festival", nous voulons que leurs inquiétudes se focalisent d’avantage sur la situation des auteurs fragilisés et en voie généralisée de paupérisation" rappelle le SnacBD qui renvoie les éditeurs et le festival dos à dos: "sans auteurs, pas d'éditeurs, pas de festivals".