"C'est super qu'un festival aussi important soit maintenu malgré la pandémie", réagit Sasha, étudiant en prépa au lycée Henri Poincaré, qui s'apprêtait samedi à acheter une pile de livres au Hall du livre. La veille, il a participé avec sa famille à l'enregistrement en direct de l'émission de France Inter, "Le Masque et la plume". "Comme il y a moins de monde que d'autres années, on a pu discuter à bâtons rompus avec Jérôme Garcin. Cette nouvelle configuration permet des moments privilégiés avec les écrivains", déclare-t-il.
Les libraires, eux, se félicitent du maintient de l'édition même s'ils savent que leur chiffre d'affaires ne sera pas aussi important que les années précédentes. "C'est une joie de revoir les auteurs", réagit Stéphane Godefroid, gérant de la librairie La parenthèse. Il a réalisé samedi 12 septembre le même chiffre d'affaires que le samedi précédent alors qu'il avait reçu en dédicace cinq auteurs parmi lesquels Bastien Vivès. Pour Marc Didier, gérant de la librairie Didier, "on espère qu'il y aura un transfert du chiffre d'affaires (perçu lors d'une édition classique du Livre sur la place) sur les deux week-end de septembre et courant". Pour l'heure, les séances de dédicaces s'avèrent courtes, les acheteurs se montrant assez frileux. "La présence des flâneurs nous manquent", admet la Commissaire générale de la manifestation, Marie-Madeleine Rigopoulos qui tient tout de même à préciser: "Nous donnons la possibilité à ceux qui viennent de participer à la fête du livre et à ceux qui ne viennent pas de leur montrer que la culture est encore présente dans leur vie".
Le Livre sur la place se tient jusqu'au 20 septembre.