Présidé par Jean-Christophe Rufin, le jury du prix Stanislas a distingué, jeudi 20 août, Laurent Petitmangin pour son premier roman
Ce qu'il faut de nuit (La Manufacture de livres). Il l'a emporté par six voix sur onze. La remise du prix aura lieu le 12 septembre lors de la 42
e édition du festival nancéen Le livre sur la place.
Dans
Ce qu'il faut de nuit, Laurent Petitmangin met en scène un père qui élève seul ses deux fils. Ceux-ci grandissent et commencent très tôt à prendre leur destin en main. Une histoire de famille, de convictions, de choix et de sentiments ébranlés. "
Un roman âpre, tout en pudeur et en retenue, avec des personnages attachants (le brave Gillou, par exemple, qui saura prendre l'ascenseur social et réussir ses études à Paris), servi par un style sans fioritures" estime Jean-Claude Perrier dans son
avant-critique publiée dans le numéro du 19 juin.
Très apprécié des libraires, ce premier roman est déjà en cours de traduction dans au moins quatre langues (Allemagne, Italie, Pays-Bas, Angleterre). Les droits poche ont été remportés aux enchères par Le livre de poche. Egalement repéré par les critiques, il fait partie de la sélection
France Inter / Le Point révélée ce matin.
Né en 1965, Laurent Petitmangin est Lorrain et travaille chez Air France. Grand lecteur, il écrit depuis une dizaine d’années.
Doté de 3000 euros par Groupama, le prix Stanislas permet également au lauréat de gagner en visibilité, le groupe d'assurances s'engageant à acheter 500 exemplaires. Autour de Jean-Chistophe Rufin, le jury réunit Baptiste Liger (
Lire), Daniel Picouly (France Ô), Sarah Polacci (France Bleu Lorraine), Valérie Susset (
L'Est républicain), Pierre Vavasseur (
Le Parisien) ainsi que cinq collaborateurs de Groupama.
L’année dernière, le prix Stanislas avait été remis à
Victoria Mas pour
Le bal des folles (Albin Michel)