La Société des Auteurs et Compositeurs Dramatiques nous a confirmé par téléphone en fin d'après midi qu'elle « réaffirme qu’aucun changement de politique n’a été ni décidé ni mis en œuvre. Aucune procédure de perception n’a été enclenchée »
La polémique trouverait son origine dans un simple échange de courriels entre la SACD et un bibliothécaire désireux de s’informer sur les procédures en vigueur dans le cas d’une lecture publique, et qui a relayé son échange sur agorabib.fr, le forum de l’Association des bibliothécaires de France (ABF). Mais « la SACD n’a envoyé aucun courrier aux bibliothèques. Il nous a fallu du temps pour comprendre que la polémique était née de ce banal courrier, envoyé en réponse à une demande d’information », déplore notre interlocuteur à la SACD qui a fait immédiatemment l'objet de nombreuses réactions furieuses sur les réseaux sociaux. Sur Twitter, on évoque déjà un #SACDGate en référence au scandale du Watergate dans les années 70.
Considérant que l’ampleur de la réaction révèle un manque d'information, la SACD a décidé d’entamer une concertation avec les auteurs, les ayants droit et les bibliothèques sur la question des lectures publiques afin « d’en préciser les règles et d’améliorer le système dans l’intérêt des auteurs et de leur public, notamment les plus jeunes ».