Alors que la 100e édition du Tour de France s’ouvre le 29 juin, le coureur Laurent Jalabert a annoncé qu’il ne commenterait pas l’événement sur France Télévisions et RTL à cause d’un test antidopage positif, datant de 1998. Dans la production éditoriale récente et à venir, le dopage est régulièrement associé au cyclisme. Lance Armstrong, qui a avoué en janvier s’être dopé pour ses sept victoires sur la Grande Boucle, fait l’objet de trois livres récents : La course secrète de Tyler Hamilton et Daniel Coyle, paru le 21 mars aux Presses de la Cité, où un confident du coureur cycliste raconte le système mis en place par Armstrong pour se doper ; Lettre ouverte à Lance Armstrong, publié par Yves Christen le 21 mars aux éditions de l’Aire, et un roman de Jean-Emmanuel Ducoin chez Fayard, Go Lance !, qui imagine la vie du cycliste. Dans le polar paru chez Fayard le 5 juin, Bombe X, Ludo Sterman raconte une enquête dans le « milieu trouble du cyclisme professionnel ». Les 100 histoires du Tour de France, par Mustapha Kessous et Clément Lacombe, publié le 29 mai aux Puf dans la collection « Que sais-je ? », mêle des récits drôles ou tragiques, qu’il s’agisse d’enjeux sportifs, de vie quotidienne ou de dopage. Le livre juridique de référence est le Code du sport commenté, dont l’édition 2013 est parue le 22 mai chez Dalloz. Une étude issue d’une thèse est parue sur le sujet le 21 mai aux éditions Petra : L’institution mondiale du dopage : sociologie d’un processus d’harmonisation, par Julie Demeslay.
Solange Pinilla