La Bibliothèque nationale de France (BnF) vient de rendre public son rapport d'activité 2014 et constate une baisse notable de sa fréquentation. En 2014, les activités de lectures ainsi que les propositions culturelles et éducatives n'ont pas attiré autant de monde que l'année précédente dans les différentes salles de l'établissement.
La production de cartes annuelles pour la bibliothèque du haut-de-jardin affiche un léger recul de 2% (24 881 cartes produites au total contre 25 438 cartes en 2013) et le nombre de titres produits pour l'accès à la bibliothèque de recherche enregistre une baisse de 7%. Concernant les salles de lectures, la fréquentation est elle aussi en baisse (- 4%), avec 810 367 entrées pour la bibliothèque du haut-de-jardin, et 346 205 entrées pour la bibliothèque de recherche, soit une contraction de 8%.
Si la Bnf a maintenu une programmation ambitieuse en 2014, la fréquentation n'a pas toujours été au rendez-vous. Le rapport indique ainsi que 15 expositions ont été organisées dans l'établissement, correspondant à 2 549 documents montrés, mais "en incluant la fréquentation des espaces de présentation en libre accès", sans prendre en compte "celle des espaces d’expositions de la BMO (Bibliothèque musée de l'Opéra), le nombre de visiteurs d’expositions se situe autour de 200 000 pour l’année 2014, en très nette diminution par rapport à 2013."
Plusieurs expositions d'envergure, bien que saluées par la presse, s'avèrent décevantes, comme Été 14 : les derniers jours de l’ancien monde (22 703 visiteurs), les autres expositions présentées dans les galeries payantes ne dépassant pas les 5 000 visiteurs chacune.
Gallica reste la locomotive
Dans ce tableau plutôt sombre, plusieurs points positifs sont notables : la fréquentation de Gallica, la bibliothèque numérique de la BnF, continue d'augmenter puisqu'en 2014 15,3 millions de consultations ont été enregistrées (42 000 par jour), soit une progression de 1 million par rapport à 2013 (+7%).
Surtout, la BnF se félicite de l'augmentation du nombre de numérisations. Gallica a "dépassé le cap des 3 millions de documents (...), une bibliothèque également toujours plus collective, puisqu’elle donne accès aux collections numérisées de 270 institutions partenaires de la BnF", relève Bruno Racine dans son avant-propos.
Le président de la BnF met également en avant dans son texte d'introduction l'enrichissement des collections de la bibliothèque, notamment à travers l'acquisition du manuscrit royal enluminé Description des Douze Césars avec leurs figures, "grâce à tous les donateurs – particuliers et entreprises – qui ont répondu à notre appel au mécénat et à une souscription publique".
Comme en 2013, les dépôts sont également en hausse sur l'année 2014 (+7%), 80 000 livres ayant été déposés. "Comme les années précédentes, une large majorité (59%) des livres reçus a rejoint le département Littérature et art. Un cinquième (21%) est destiné au département Philosophie, histoire, sciences de l’homme", précise à ce titre le rapport d'activités.
Le résultat de l'exercice 2014 s'achève avec un gain de 7,1 millions d'euros, grâce notamment à un total de recettes de fonctionnement supérieur aux prévisions (236,1 millions d'euros contre 229,8 millions prévus).
La production de cartes annuelles pour la bibliothèque du haut-de-jardin affiche un léger recul de 2% (24 881 cartes produites au total contre 25 438 cartes en 2013) et le nombre de titres produits pour l'accès à la bibliothèque de recherche enregistre une baisse de 7%. Concernant les salles de lectures, la fréquentation est elle aussi en baisse (- 4%), avec 810 367 entrées pour la bibliothèque du haut-de-jardin, et 346 205 entrées pour la bibliothèque de recherche, soit une contraction de 8%.
Si la Bnf a maintenu une programmation ambitieuse en 2014, la fréquentation n'a pas toujours été au rendez-vous. Le rapport indique ainsi que 15 expositions ont été organisées dans l'établissement, correspondant à 2 549 documents montrés, mais "en incluant la fréquentation des espaces de présentation en libre accès", sans prendre en compte "celle des espaces d’expositions de la BMO (Bibliothèque musée de l'Opéra), le nombre de visiteurs d’expositions se situe autour de 200 000 pour l’année 2014, en très nette diminution par rapport à 2013."
Plusieurs expositions d'envergure, bien que saluées par la presse, s'avèrent décevantes, comme Été 14 : les derniers jours de l’ancien monde (22 703 visiteurs), les autres expositions présentées dans les galeries payantes ne dépassant pas les 5 000 visiteurs chacune.
Gallica reste la locomotive
Dans ce tableau plutôt sombre, plusieurs points positifs sont notables : la fréquentation de Gallica, la bibliothèque numérique de la BnF, continue d'augmenter puisqu'en 2014 15,3 millions de consultations ont été enregistrées (42 000 par jour), soit une progression de 1 million par rapport à 2013 (+7%).
Surtout, la BnF se félicite de l'augmentation du nombre de numérisations. Gallica a "dépassé le cap des 3 millions de documents (...), une bibliothèque également toujours plus collective, puisqu’elle donne accès aux collections numérisées de 270 institutions partenaires de la BnF", relève Bruno Racine dans son avant-propos.
Le président de la BnF met également en avant dans son texte d'introduction l'enrichissement des collections de la bibliothèque, notamment à travers l'acquisition du manuscrit royal enluminé Description des Douze Césars avec leurs figures, "grâce à tous les donateurs – particuliers et entreprises – qui ont répondu à notre appel au mécénat et à une souscription publique".
Comme en 2013, les dépôts sont également en hausse sur l'année 2014 (+7%), 80 000 livres ayant été déposés. "Comme les années précédentes, une large majorité (59%) des livres reçus a rejoint le département Littérature et art. Un cinquième (21%) est destiné au département Philosophie, histoire, sciences de l’homme", précise à ce titre le rapport d'activités.
Le résultat de l'exercice 2014 s'achève avec un gain de 7,1 millions d'euros, grâce notamment à un total de recettes de fonctionnement supérieur aux prévisions (236,1 millions d'euros contre 229,8 millions prévus).
