Depuis 2006, il en était question. Dans les couloirs du 51 rue de Bercy où se sont installées conjointement les deux associations en 2005, la fusion se préparait. Le projet voit aujourd’hui le jour. Le 22 janvier, l’assemblée générale de la Cinémathèque, présidée par Claude Berri, a entériné la fusion-absorption à 95,3% des suffrages exprimés.

Réunion des fonds documentaires et gestion plus harmonieuse des collections apparaissent comme les maîtres mots de la mutation. Au total, ce ne sont pas moins de 40 000 films, 500 000 photograhies, 21 000 ouvrages, ou encore 2 000 costumes, qui seront centralisés dans ce lieu, avec le net avantage de bénéficier du savoir-faire de la Bifi en matière d’indexation et d’élaboration de bases de données. Dès à présent, les visiteurs pourront, par exemple, consulter des ouvrages numérisés sur Internet. Pour mener à bien cette mission, une direction du Patrimoine s’est mise sur pied.

Autre nouveauté : la création d’un conservatoire des techniques cinématographiques, afin de poursuivre les activités sur l’histoire technique du cinéma.

L’Etat a réitéré son soutien avec un budget en hausse pour 2007 de l’ordre de 24,5 millions d’euros.

Depuis l’ouverture du bâtiment, le 28 septembre 2005, le nombre de visiteurs fréquentant le 51 rue de Bercy dépasse le chiffre de 500 000. « Un engouement inédit et constant », se flatte Serge Toubiana, directeur général.