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Co-fondatrice du festival « Cultissime » dont la première édition s’est tenue à Angers en septembre dernier, Julie Malaure est une spécialiste du polar sur lequel elle a beaucoup écrit, notamment pour le Point et désormais dans Livres Hebdo.

C'est aussi une passionnée d’art, diplômée d’un doctorat en esthétique. Son premier livre Vasarely, l’héritage maudit, qui vient  de paraître au Cherche Midi, combine ses deux passions puisque c’est une enquête digne d’un thriller sur le destin posthume de l’œuvre de l'un des plus grands artistes de la seconde partie du XXe siècle, Victor Vasarely.

Peintre hongrois installé en France, Victor Vasarely est un disciple tardif du surréalisme et fondateur de l’Op art, caractérisé par des images « entièrement réelles pour l’œil, même si elles n’existent pas physiquement », comme l’expliquait William Seitz, commissaire de l’exposition « The Responsive Eye », au Museum of Modern Art de New York en 1965.

Art coloré et utopique

Son art coloré et utopique s'est vendu dans les plus grandes galeries internationales comme au Prisunic. Vasarely avait voulu de son vivant créer un musée et une fondation dédiée à son œuvre. Ses deux enfants, l’un médecin, l'autre artiste dont le travail se confond parfois un peu trop avec celui de son père, comme le montre son pseudonyme – Yvaral – ; mais aussi ses belles-filles, son ou ses petits-fils, un professeur de droit ou un avocat se sont laissé hypnotiser par les illusions optiques du maitre…

Les œuvres de Vasarely à la cote et aux authentifications hiératiques ont alimenté un feuilleton qui nous renseigne sur l’avidité de ceux qui n’ont besoin de rien, comme il nous interroge sur ce qui fait la valeur de l’art.

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