Pour Philippe Honoré, qui avait créé ce commerce en 2010, la nouvelle est tombée comme un couperet. "Certes le magasin allait mal mais j’espérais tenir jusqu’à l’été pour trouver une solution" explique le gérant, qui cherchait un repreneur.
Un objectif jamais atteint
Venue redonner une librairie à une ville de 80000 habitants, Honoré avait été saluée à son ouverture et soutenue par le CNL, l’Adelc, la Drac et le Conseil régional. Toutefois l’établissement n’a jamais réussi à passer un cap d’activité suffisant et accusait depuis deux ans un déficit croissant.
En 2015 déjà, le point de vente avait tiré la sonnette d’alarme et réussi à mobiliser son entourage comme en témoigne l’association Vivre pour lire créée par des clients et amis afin de le soutenir.
Toutefois, au dernier exercice clos le 30 juin 2017, son résultat net chutait dans le rouge à 57000 euros pour un chiffre d’affaires de 467000 euros, contre 480000 un an avant. Or, selon Philippe Honoré, il aurait fallu que le chiffre d’affaires atteigne 600000 euros pour que cette librairie de 120 m2, employant deux salariées, fonctionne correctement.
Livres Hebdo a besoin de votre voix. Nous apprécions vos commentaires sur le sujet, vos critiques et votre expertise. Les commentaires sont modérés pour la courtoisie.
Connectez-vous Pas encore abonné ? Abonnez-vous