Médias

Le premier numéro d'Ebdo arrive dans les kiosques le 12 janvier. Ce nouvel hebdomadaire d'actus, d'enquêtes et de reportages vise les 20 000 ventes et les 70 000 abonnés d'ici 2019 afin d'atteindre l'équilibre. Le premier numéro est tiré à 200 000 exemplaires. Il est garanti sans publicité. A l'unité, l'hebdomadaire est au tarif de 3 euros 50. Quatre formules d'abonnements sont mises en place, de 5 à 20€, en fonction des ressources de l'abonné.

Le projet éditorial de Rollin Publications est né des revues 6 mois et XXI, fondées par Laurent Beccaria (Les Arènes) et Patrick de Saint-Exupéry (XXI). Il s’est élargi avec l’arrivée de Constance Poniatowski (Version Femina), Nicolas Delesalle (Télérama) et  Thierry Mandon et s'appuie sur une rédaction d’une trentaine de journalistes, de photographes, d'auteurs BD. Le groupe Bayard a annoncé prendre une participation de 5% du capital. 
 
Pour lancer le nouveau magazine d'une centaine de pages, les bénéfices de la revue XXI ont été mis à contribution. Le média avait récolté 400 000 € lors de sa campagne de financement participatif. L'agence PlusPlusPlus est chargée de la communication.

"Ebdo n’est pas un journal d’opinion. Il est là pour aider à comprendre l’époque au plus proche de la réalité au-delà de Paris", avec des équipes installées dans plusieurs grandes villes de France. "Ebdo donne aux lecteurs les outils pour se forger leurs propres opinions", indique le communiqué de lancement. Il est accompagné d'une plateforme numérique, la Source, où les abonnés peuvent se proposer comme experts ou présenter des idées de sujets.

Ebdo fait quatre promesses: l'accessibilité, l'indépendance, la rencontre et la générosité. 

Dans ce premier numéro, avec "l'intouchable" SNCF en couverture, le magazine aborde la PMA et la fin de vie, la crise européenne, le procès de l'amiante, un aéroport berlinois, les médiums dans les enquêtes policières, le loup sous toutes ses coutures, l'intelligence artificielle... 

Ebdo a aussi suivi la libraire Pascale Girard, qui partage le bonheur de lire dans les villages de la vallée de l'Eyrieux. Emmanuel Carrère rend hommage à Paul Otchakovsky-Laurens dans une lettre intitulé "Mon ami". Tobie Nathan écrit une chronique et Emmanuel Guibert dessine une planche.

On retrouve également des jeux, l'histoire du soir à lire avec un enfant (ce mois-ci Mon papa est une sardine, de Céline Claire et Violaine Costa, aux éditions Père Fouettard), quatre conseils culturels ou encore une BD racontant les antioxydants.
 

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