Lors de la fusion, en 2012, entre la filiale Penguin de Pearson et l'éditeur Random House, propriété de Bertelsmann, Pearson avait acquis 47% des parts, tandis que Bertelsmann détenait 53% des actions. En 2017, Pearson avait cédé 22% de son capital au groupe allemand.
"L'acquisition de la totalité des parts [de Penguin Random House] est une étape importante pour Bertelsmann, a déclaré son P-DG Thomas Rabe dans un communiqué. Pour nos actionnaires, cette transaction est attractive commercialement, puisque leurs intéressements sur les actions du groupe vont augmenter de 70 millions d'euros par an." John Fallon considère, pour sa part, que "l'entreprise est entre de bonnes mains".
Pearson a subi une baisse de revenus ces dernières années due à une chute de la performance de sa branche éducation aux Etats-Unis. L'argent issu de la vente devrait lui permettre de se renflouer et de racheter une partie de ses parts, à hauteur de 457 millions de dollars (environ 410 millions d'euros).