Il faudra plus qu’un blog pour reconstruire les bibliothèques libanaises. Cependant, le conflit a créé un nouveau lien entre les Libanais et leurs bibliothèques. Les établissements qui n’ont pas été endommagés pendant le conflit ont servi de lieu d’accueil mais aussi de lieu d’échange et d’activités pour les réfugiés.

Nawal Traboulsi, bibliothécaire et Vice-Présidente d’Assabil – Les amis des bibliothèques publiques (association libanaise), nous livre son expérience : « nous avons crée des mini-bibliothèques dans les centres d'accueil des personnes déplacées. Nous avons fait des jeux et des lectures, des jeux de société et des chansons, une pièce de théâtre, une petite école pour tous âges, etc… »

Mais avec lucidité, elle confirme qu’il est « difficile de parler de bibliothèque .» « Nous verrons un peu plus tard l'état des bibliothèques du sud. »

Cependant, deux projets émergent avec évidence pour compenser les dommages causés. « Un projet de bibliobus pour les régions dévastées » et « un projet de travail étroit de 'lecture' avec les écoles là où nous avons des bibliothèques et ou les écoles fonctionnent. »

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