Selon le quotidien La Charente Libre, qui a dévoilé l'information, la communauté d'agglomération d'Angoulême travaille depuis un an et demi à un projet de grand parc d'attractions dédié à la bande dessinée. François Bonneau, le président du Conseil départemental, l'a laché lors de sa dernière réunion : "Une collectivité travaille sur un établissement politique majeur." L'information a ensuite été confirmée par le GrandAngoulême, qui ne communique en revanche pas encore de calendrier prévisionnel.
5 hectares et 17 attractions
Les services de la communauté d'agglomération peaufinent un dossier dont les premiers chiffres ont été divulgués : un parc de 5 hectares proposant une dizaine d'attractions à son ouverture, et plus de 17 d'ici à 10 ans, ayant pour thèmes le Marsupilami, Lucky Luke, les Schtroumpfs, Blake et Mortimer ou encore Spirou. La plupart des attractions seraient installées dans des bâtiments fermés, mais des montagns russs seraient également prévues en extérieur.
Les deux responsables du dossier, Xavier Hurteau, directeur adjoint de GrandAngoulême et Dominique Lasnier, chargé de mission, estiment à 190 000 le nombre d'entrées minimum pour assurer la rentabilité d'un tel site. "Le potentiel est de 400 000 personnes après trois ou quatre ans d'exploitation", assure Jacky Bouchaud, vice-président du GrandAngoulême, en charge du développement économique.
L'investissement total serait de l'ordre de 58 millions d'euros, dont environ 35 seraient nécessaires à l'ouverture du nouveau pôle touristique. "Mais le dossier n'a pour l'instant pas coûté un centime d'argent public, et le parc ne devrait pas coûter plus de 15 millions", affirme Jacky Bouchaud, précisant que le projet souhaitait s'appuyer au maximum sur des partenaires privés.
La conduite du projet A ainsi été confiée à la société privée Parexi, qui devrait devenir le gestionnaire du parc s'il se concrétise. "L'idée est de réaliser un parc compact, destiné aux familles. Aux enfants plus qu'aux ados", explique son président, Jean-Patrick Demonsang, à La Charente Libre, avant de préciser qu'il souhaiterait proposer des prix d'entrée abordables : "pas plus de 15 €, ce serait bien".
Convaincre les éditeurs
L'investisseur, qui insiste sur la taille modeste du projet, explique avoir été convaincu par la présence du Festival international de la bande dessinée, et par la place centrale d'Angoulême dans la nouvelle grande région Aquitaine-Charente. Reste aux promoteurs du projet à convaincre les éditeurs et ayant-droits, qui développent souvent leurs propres projets dans les parcs de loisirs.
Parexi est également impliqué dans le projet du Parc Spirou, qui devrait ouvrir à l'été 2017 près d'Avignon avec 25 attractions sur 4,5 hectares, et où le Marsupilami et Lucky Luke devraient également tenir une place. Le Petit Prince a son parc en Alsace. Actuellement, parmi les héros de bande dessinée, seul Astérix dispose de son propre parc thématique en France. Le parc des Schtroumpfs, repris en 2013, a été transformé en parc multithématiques.
5 hectares et 17 attractions
Les services de la communauté d'agglomération peaufinent un dossier dont les premiers chiffres ont été divulgués : un parc de 5 hectares proposant une dizaine d'attractions à son ouverture, et plus de 17 d'ici à 10 ans, ayant pour thèmes le Marsupilami, Lucky Luke, les Schtroumpfs, Blake et Mortimer ou encore Spirou. La plupart des attractions seraient installées dans des bâtiments fermés, mais des montagns russs seraient également prévues en extérieur.
Les deux responsables du dossier, Xavier Hurteau, directeur adjoint de GrandAngoulême et Dominique Lasnier, chargé de mission, estiment à 190 000 le nombre d'entrées minimum pour assurer la rentabilité d'un tel site. "Le potentiel est de 400 000 personnes après trois ou quatre ans d'exploitation", assure Jacky Bouchaud, vice-président du GrandAngoulême, en charge du développement économique.
L'investissement total serait de l'ordre de 58 millions d'euros, dont environ 35 seraient nécessaires à l'ouverture du nouveau pôle touristique. "Mais le dossier n'a pour l'instant pas coûté un centime d'argent public, et le parc ne devrait pas coûter plus de 15 millions", affirme Jacky Bouchaud, précisant que le projet souhaitait s'appuyer au maximum sur des partenaires privés.
La conduite du projet A ainsi été confiée à la société privée Parexi, qui devrait devenir le gestionnaire du parc s'il se concrétise. "L'idée est de réaliser un parc compact, destiné aux familles. Aux enfants plus qu'aux ados", explique son président, Jean-Patrick Demonsang, à La Charente Libre, avant de préciser qu'il souhaiterait proposer des prix d'entrée abordables : "pas plus de 15 €, ce serait bien".
Convaincre les éditeurs
L'investisseur, qui insiste sur la taille modeste du projet, explique avoir été convaincu par la présence du Festival international de la bande dessinée, et par la place centrale d'Angoulême dans la nouvelle grande région Aquitaine-Charente. Reste aux promoteurs du projet à convaincre les éditeurs et ayant-droits, qui développent souvent leurs propres projets dans les parcs de loisirs.
Parexi est également impliqué dans le projet du Parc Spirou, qui devrait ouvrir à l'été 2017 près d'Avignon avec 25 attractions sur 4,5 hectares, et où le Marsupilami et Lucky Luke devraient également tenir une place. Le Petit Prince a son parc en Alsace. Actuellement, parmi les héros de bande dessinée, seul Astérix dispose de son propre parc thématique en France. Le parc des Schtroumpfs, repris en 2013, a été transformé en parc multithématiques.
