Mariée deux fois à l'âge de 15 ans, Joséphine Baker fuit le domicile familial en suivant une troupe de vaudeville noire. Remarquée par un producteur, elle part pour Paris où, à 19 ans, elle devient une vedette de la "Revue nègre", spectacle musical qui a contribué à populariser en France le jazz et la culture noire américaine. Les Mémoires de Joséphine Baker ont été recueillis par Marcel Sauvage et retranscrits au fil d'une série d'entretiens privés survenus entre 1926 et 1949 (Dilecta, 2006). 

L'ascension de celle qui est surnommée la "Vénus noire" est racontée par son fils Jean-Claude Bouillon Baker dans Un château sur la lune : le rêve brisé de Joséphine Baker (Hors collection, 2012); Joséphine Baker de Jacques Pessis (Gallimard, 2007); Tumpie, dite Joséphine Baker de Michèle Barbier (Sutton, 2005); et La véritable Joséphine Baker d'Emmanuel Bonini (Pygmalion, 2000). Une bande dessinée est également consacrée à son parcours : Joséphine Baker avec le scénario de son fils adoptif José-Louis Bocquet et le dessin de Catel (Castermann, 2016). L'ouvrage a remporté le prix Cognito de la BD historique 2017. La vie de l'artiste est également reprise en images dans Joséphine Baker : cent images pour une légende d'Emmanuel Bonini (la Lauze, 2001).
 

En 1939, Joséphine Baker est recrutée comme agent de renseignement dans la Résistance. Cette partie de sa vie est contée dans Joséphine Baker contre Hitler : la star noire de la France libre de Charles Onana (Duboiris, 2006). Dans Joséphine Baker : une Américaine à Paris traduit de l'américain par Eric Diacon (Fayard, 1990), l'auteur Phyllis Rose replace la vie de Joséphine Baker dans le contexte du temps. Elle analyse les notions d'exotisme, de colonialisme, de racisme et les minces frontières qui les séparent. Dans une démarche similaire l'engagement de l'icône est analysée par Marie-Florence Ehret dans Joséphine Baker : des trottoirs de Saint-Louis aux marches du Panthéon (la Différence, 2016) et par Marie Canet dans Baker (Les pérégrines, 2020).

Joséphine Baker et Le Village des enfants du monde en Périgord de Jean-Claude Bonnal (PLB éditeur, 1992) et Chez Joséphine Baker au château des Milandes de Katya Montaignac (Lunes, 2002) reviennent sur le château que l'artiste a acheté, les Milandes. Elle y crée Le Village des enfants du monde et adopte douze enfants de nationalités différentes. Le lieu inspire deux fictions : La dernière danse de Joséphine de Martine Cadière (M.Dricot, 2011) et Démontée ! d'Isabelle Inzani (L'Harmattan, 2019).
 

Enfin, quatre ouvrages jeunesse sont consacrées à l'artiste : Joséphine Baker, la danse libérée de Marianne Stjepanovic-Pauly et les illustrations de Hypathie Aswang (A dos d'âne, 2019); Joséphine Baker de Maria Isabel Sanchez Vegara et les illustrations d'Agathe Sorlet (Kimane éditions, 2019); et plus récemment Joséphine Baker écrit par Alice Babin et illustré par Camille de Cussac (Gallimard jeunesse, 2021) et Joséphine Baker : reine du monde de Mano Gentil, à paraître le 30 septembre 2021 chez Oskar éditeur.