Le prix Nobel de la Paix a été attribué, vendredi 12 octobre, à Al Gore et au Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat (Giec) présidé par l’Indien Rajendra Pachauri. Ils ont été distingués parmi les 181 personnalités et organisations en lice cette année «pour leurs efforts de collecte et de diffusion des connaissances sur les changements climatiques provoqués par l'homme et pour avoir posé les fondements des mesures nécessaires à la lutte contre ces changements», a déclaré à Oslo le président du comité Nobel norvégien, Ole Danbolt Mjoes.
Un Oscar avant le Nobel
Al Gore, 59 ans, s’est impliqué très tôt dans la politique écologique et notamment la lutte contre le réchauffement climatique. Son documentaire, « Une vérité qui dérange », est le résultat d’une tournée de conférences sur le sujet. Paru en janvier, Une vérité qui dérange (éditions de La Martinière) est également un beau livre mêlant questions sur le climat et illustrations. Toujours chez cet éditeur, l’ancien vice-président américain vient aussi de préfacer Changer le monde : un guide pour le citoyen du XXIe siècle, paru en septembre.
Al Gore est également l’auteur de Sauver la planète : l'écologie et l'esprit humain (Albin Michel, 1993), traduction de son premier best-seller, Earth in the Balance. En avril, Alphée avait ressorti une version actualisée de Sauver la planète sous le titre Urgence planète Terre : l'esprit humain face à la crise écologique. L’éditeur prépare une réimpression d’environ 5 000 exemplaires du livre, accompagnés d’un bandeau.
Al Gore, présidentiable possible pour l’élection 2008, a dominé les meilleures ventes d’essai aux Etats-Unis avec son dernier ouvrage, The Assault on Reason (Penguin), publié en mai dernier. Beaucoup ont voulu y voir une sorte de programme politique.
Al Gore : Sauver la planète (Albin Michel)
Al Gore : Une vérité qui dérange (La Martinière)