Thomas Cantaloube remporte le prix des lecteurs Quais du polar/20 Minutes 2020
Organisé en ligne via les réseaux sociaux et Youtube en raison du confinement, le festival Quais du polar a dévoilé son palmarès annuel dans une vidéo.
Le festival Quais du polar 2020, exceptionnellement organisé en ligne via les réseaux sociaux en raison du confinement, a dévoilé, le 3 avril, son palmarès annuel dans une vidéo.
Le journaliste de Mediapart Thomas Cantaloube remporte le prix des lecteurs Quais du polar/20 Minutes 2020 pour son premier roman, Requiem pour une République, paru chez Gallimard. Pour ce même ouvrage, l'auteur a déjà reçu le prix Landerneau Polar 2019, ainsi que le prix Mystère de la critique 2020. Il succède à Frédéric Paulin, distingué l'an dernier pour La guerre est une ruse (Agullo).
L'action de Requiem pour une République se déroule en 1959, en pleine guerre d'Algérie. En 1959, un avocat algérien lié au FLN est tué avec sa famille. Antoine Carrega, un bandit corse, Sirius Volkstrom, un agent secret, et Luc Blanchard, un jeune policier, tous à la poursuite du meurtrier, s'unissent pour déjouer une importante manipulation politique.
Le prix des Lecteurs Quais du Polar/20 Minutes, mention Polar derrière les murs a été décerné aux Mafieuses de Pascale Dietrich (Liana Levi).
Le prix du polar jeunesse Quais du Polar/Ville de Lyon, décerné par un jury d'élèves en école primaire a été attribué à Les mamies attaquent de Claire Renaud (Sarbacane).
Le prix BD librairie Expérience/France 3 Rhône-Alpes a récompensé le tome 2 de RIP de Gaët's et Julien Monier (Petit à Petit).
Enfin, le prix Polar en séries, décerné à un roman noir pour son potentiel d'adaptation à la télévision, a distingué Félines de Stéphane Servant (Rouergue).
L'impartialité du juge se présume toujours. Mais comme le rappelle notre chroniqueur, elle peut aussi faire l'objet d'âpres discussions. Depuis l'affaire Dreyfus, la notion d'impartialité n'a ainsi cessé d'évoluer, jusqu'à devenir l'une des garanties essentielles du droit au procès équitable garanti à l’article 6-1 de la Convention de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés fondamentales.