Adaptations

Sur les écrans cette semaine : Camille DeAngelis, Hideo Furukawa, Véronique Blanchard

Bones and all de Luca Guadagnino, avec Timothée Chalamet et Taylor Russell - Photo Bones and all (capture d'écran de la BA)

Sur les écrans cette semaine : Camille DeAngelis, Hideo Furukawa, Véronique Blanchard

Cette semaine, les adaptations arrivent en nombre sur grand écran. Alors que Mustapha Zem revient sur les traces de son passé, Emérance Dubas s'inspire des sciences sociales dans un documentaire. Côté fiction, l'écrivaine Camille DeAngelis voit son œuvre adaptée par un grand nom du cinéma italien. 

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Par Léon Cattan ,
Créé le 22.11.2022 à 15h13 ,
Mis à jour le 22.11.2022 à 18h33

  • Bones and all de Luca Guadagnino (en salles le 23 novembre). Pour son retour au cinéma, le réalisateur de Call me by your name (adaptation du livre de André Aciman) s'empare cette fois du roman Bones and all de Camille DeAngelis (Albin Michel, 2022), où les amours de jeunesse se conjuguent à une soif vampirique. Deux adolescents en marge de la société y entament un road trip macabre et passionné sur les routes américaines, alors que l'ère Reagan bat son plein.  

  • Les miens de Roschdy Zem (en salles le 23 novembre). L'acteur-réalisateur accompli passe derrière la caméra et saute à pieds joints dans un drame familial dont il n'est que trop familier : celui de son frère Mustapha Zem, dont la vie a basculé après un traumatisme crânien. À la suite d'une longue et laborieuse convalescence, ce dernier a publié ses mémoires, intitulés Les pas perdus et parus le 26 octobre 2022 aux éditions JC Lattès. 

  • Inu-Oh de Masaaki Yuasa (en salles le 23 novembre). Le prolifique réalisateur de films d'animation signe une œuvre baroque et folklorique, tirée du roman Le roi chien de Hideo Furukawa (Philippe Picquier, 2022). Son postulat : imaginer la suite du Heike Monogatari, pierre angulaire des récits médiévaux au pays du soleil levant.

  • Mauvaises filles d'Emérance Dubas (en salles le 23 novembre). Dans ce documentaire, la réalisatrice va à la rencontre de quatre anciennes « mauvaises filles », ces adolescentes rebelles qui défiaient l'ordre préétabli au seuil des années 1970. Sa démarche s'inscrit dans la continuité de celle de l'historienne et éducatrice Véronique Blanchard qui, ouvrage après ouvrage, a ausculté la trajectoire des jeunes femmes considérées comme « déviantes » par leur société en se plongeant dans les archives de l'Éducation surveillée. 

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