Educateur à la Protection judiciaire de la jeunesse (PJJ), "
Marc Winzembourg n’était pas ce qu’on appelle un type inquiet", écrit Mathieu Palain en préambule de
Sale gosse à paraître le 21 août chez L’Iconoclaste. Pourtant, une nuit du mois de mars 2001, Marc Winzembourg n’arrive pas à dormir, préoccupé par le sort de Wilfried, un bébé de huit mois retiré à sa mère. Placé dans une famille d’accueil aimante, l’enfant intègre, quelques années plus tard, le centre de formation du club de football de l’AJ Auxerre. Mais un jour, un accès de rage le ramène à la case départ. Tombé dans la délinquance, il est de nouveau suivi par les équipes de la PJJ. C’est là qu’il rencontre Nina, une éducatrice avec laquelle il noue un lien particulier.
Avec
Sale gosse, présent dans la
première sélection du prix Filigranes, et sélectionné pour le prix Stanislas, Mathieu Palain signe un premier roman saisissant sur le quotidien des jeunes suivis par la Protection judiciaire de la jeunesse et de leurs éducateurs.
Né en 1988, Mathieu Palain est journaliste. Il a notamment collaboré avec
Libération et
XXI. Son premier roman mêle des fragments de la vie de son père, ancien éducateur à la PJJ, de ses collègues et aussi des personnes croisées lors de son enquête en immersion pendant six mois au sein de la PJJ d’Auxerre (Bourgogne).