Après quelques années de silence, Jean-Paul Dubois, écrivain discret et Goncourt 2019, revient avec L'origine des larmes (L'Olivier), et s'offre la 11ᵉ place du top 20 GFK/Livres Hebdo, toutes catégories confondues.
Par
Éric Dupuy Créé le
28.03.2024
à 15h20, Mis à jour le 28.03.2024 à 18h38
Le premier roman de Jean-Paul Dubois depuis son couronnement au Goncourt 2019 pour Tous les hommes n'habitent pas le monde de la même façon (L'Olivier) entre dans le top 20 GFK/Livres Hebdo dès sa deuxième semaine de parution (11ᵉ place). L'origine des larmes, également publié aux éditions de L'Olivier, est le 21ᵉ roman de l'auteur de 74 ans.
Lauréat du Prix du roman Fnac et du Femina en 2004 pour Une vie française (L'Olivier), on retrouve sous sa plume son antihéros systématiquement appelé Paul. Dans ce dernier texte, que Jean-Paul Dubois reconnaît lui-même comme « le plus difficile et embarrassant » qu'il ait eu à écrire, c'est encore la relation paternelle qu'il ausculte de sa pointe noire.
Le retour de la plume noire
« Étonnant ce que parvient toujours à faire, en maître des illusions, Jean-Paul Dubois, avec les arguments romanesques les plus noirs, tranche Olivier Mony dans son avant-critique du roman. Son Paul Sorensen est ici un frère en destins froissés, en allers-retours entre le sud-ouest de la France et le Canada, en enfances mal parties, en amateurs de chiens et de chouettes voitures, en éternels orphelins, de tant de héros duboisiens qui l'ont précédé. » Plus noir que jamais sans se départir d'un humour acide, ce nouveau roman s'impose comme un des grands livres du début de l'année.
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