Opposés à la réforme des retraites, les écrivains sont nombreux à s’être exprimés dans les médias ou sur leurs réseaux sociaux.
- Le 18 janvier dernier, le prix Nobel de littérature Annie Ernaux a signé, avec une centaine d’autres artistes et intellectuels, une tribune publiée dans l’hebdomadaire de gauche Politis. Ils y ont fait part de leur « détermination à combattre ce projet de réforme archaïque et terriblement inégalitaire », accusé de « frapper plus durement ceux qui exercent les métiers les plus difficiles ».
- En février dernier, l’écrivain et proche du président Emmanuel Macron, Philippe Besson, a fustigé « la pire réforme au pire moment » dans les colonnes du Figaro.
- Le 18 mars, c’est le prix Goncourt 2018 Nicolas Mathieu qui s’exprimait à Mediapart. Suite à l’usage de l’article 49.3 par le gouvernement, l’écrivain a dénoncé une crise de la démocratie : « L’exécutif est certes légitime mécaniquement, en vertu des textes et de la solidité de nos institutions, mais il a perdu ce qui donne vie à la vraie légitimité politique en démocratie : un certain degré d’adhésion populaire. »
- Le 23 mars, Libération donnait la parole à Christine Montalbetti, Wendy Delorme et Tanguy Viel. La première a notamment déploré le manque de cohérence entre le discours de réélection du président en 2022 et celui tenu aujourd’hui. La seconde a salué les actions des grévistes. Enfin, l’écrivain a appelé à une mobilisation plus massive encore.
- Le 24 mars, l’écrivain Régis Jauffret s’exprimait sur son compte Twitter :
Ah oui, juste en passant. A part certains journalistes, personne ne confond un type qui met le feu et tabasse la police avec un manifestant qui refuse de marner deux ans de plus. #RetraiteA64ans #ManifestationsNocturnes
— Jauffret Régis (@regisjauffret) March 24, 2023
- Laurent Binet s’est également exprimé à de nombreuses reprises sur son compte Twitter, partageant sa participation à plusieurs manifestations. Il a aussi été présent lors du blocage du Louvres, mardi 27 mars, aux côtés de la CGT.
- Patrick Chamoiseau a publié, dans un tweet datant du 25 mars : « L'opposition à cette loi sur les retraites doit se voir, se vivre et s'exercer comme principe générique : stopper un paradigme dont la violence l'économie les chiffres la gestion la logique le rapport au vivant... ignorent la sûreté la dignité et la décence. »