Sciences

Lancé en 2006 par quatre instituts de recherche - le Cirad, l’Ifremer, Irstea et l’Inra, qui l’héberge -, Quæ est spécialisé dans les publications scientifiques. Sa production d’environ 60 titres par an diffusés par Geodif s’articule majoritairement autour des segments scientifiques, techniques et professionnels dans les domaines de l’agriculture, de l’environnement ou de l’alimentation. Mais alors que l’éditeur fête ses 10 ans, il se diversifie et renforce un axe éditorial plus grand public.

Cela fait déjà quelques années que Quæ propose des livres de vulgarisation à travers des collections comme "Carnets de sciences", "Clés pour comprendre" ou "Beaux livres". Mais "nous souhaitons accélérer le développement de ce segment à destination de tout un chacun afin qu’il devienne aussi fort, si ce n’est plus, que nos axes historiques", explique Jean Arbeille, à la tête de Quæ depuis huit ans.

L’éditeur a donc décidé de lancer une nouvelle collection phare, à la maquette épurée, qui entend mettre en relation directe la science et le citoyen. Elle ne porte pas de nom et c’est là "un choix délibéré" de la maison qui précise que les ouvrages qui y paraîtront ne seront pas en marge de la production éditoriale, mais bien en son cœur. "Chaque titre s’articulera autour de deux concepts : il sera réalisé par un binôme journaliste-scientifique et s’appuiera sur la notion de "quotidien"", détaille Jean Arbeille.

Ainsi, le premier-né de cette série, Le changement climatique : ce qui va changer dans mon quotidien, paru en octobre 2015, est cosigné par Jean-François Soussana, directeur scientifique environnement de l’Inra, et par la journaliste Hélène Géli. Si, pour l’instant, Quæ travaille uniquement avec les chercheurs de ses instituts fondateurs, son directeur souhaite élargir les collaborations. Six titres sont prévus pour 2016, dix courant 2017, qui traiteront de sujets aussi variés que l’eau, les drones ou encore la consommation alimentaire d’insectes. D’autres initiatives grand public pourraient voir le jour prochainement : "On ne s’interdit rien", souligne Jean Arbeille. Pauline Leduc

08.04 2016

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