3000 licenciements d'ici 2020. C'est ce qu'a annoncé John Fallon, P-DG de Pearson, lors de la présentation des résultats financiers semestriels du groupe. Cette coupe drastique dans les emplois permettra, selon l'éditeur, de gagner 330 millions d'euros d'ici 2019. Dans le même temps, il a dévoilé un bon premier semestre 2017 avec des profits de 18 millions d'euros (contre une perte de 317 millions d'euros l'an dernier) et un chiffre d'affaire qui augmente de 1% et atteint 2,3 milliards d'euros.

Depuis son arrivée à la tête du groupe, John Fallon aura ainsi amputé la masse salariale de Pearson de 10000 personnes. Le leader mondial de l'édition scolaire et universitaire affiche pourtant une bien meilleure rentabilité. mais les mauvais résultats en Amérique du nord et sa lourde dette l'empêchent encore de retrouver la confiance de ses actionnaires.

Les licenciements concerneront essentiellement les services technologiques, financiers et du personnel. L'ambition est de transformer le géant en une société "plus simple, plus évolutive, plus agile et capable de bouger plus vite" explique le P-DG. Au final, Pearson n'emploiera plus que 29000 personnes.

Cette stratégie vise à se concentrer sur l'éducation et le numérique. Après avoir vendu ses titres de presse, le groupe vient de céder 22% de Penguin Random House à Bertelsmann pour environ 823 millions d'euros.