Meilleures ventes de la semaine 

Pas mâle du tout

Panayotis Pascot - Photo Stock

Pas mâle du tout

Panayotis Pascot et son premier ouvrage La prochaine fois que tu mordras la poussière (Stock) s'inscrit encore cette semaine dans le top 20 des meilleures ventes de livres GFK/Livres Hebdo toutes catégories confondues, ainsi qu'en 3e place des meilleures ventes des essais. 

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Par Nina Metais
Créé le 07.09.2023 à 11h58

Avec son premier livre La prochaine fois que tu mordras la poussière (Stock), Panayotis Pascot prend la troisième place du classement des essais juste derrière Le temps des combats de Nicolas Sarkozy (Fayard) et Son odeur après la pluie de Cédric Sapin-Defour, le succès surprise de l'été, également chez Stock. Le livre de Panayotis Pascot s'inscrit ainsi dans le top 20 des meilleures ventes toutes catégories confondues pour la deuxième semaine consécutive. Paru le 23 août et tiré à 35 000 exemplaires, il a été vendu à 9 400 exemplaires (selon GFK) et est déjà en réimpression.

On peut d'ailleurs s'interroger sur la classification de La prochaine fois que tu mordras la poussière en essai. D'après le Dewey, nomenclature universelle des bibliothèques qui préside à nos classements, les mémoires et récits autobiographiques sont à ranger dans les essais. Mais la question se pose avec bon nombre d'auteurs ressortant plus ou moins du genre de l'autofiction. Dans le cas de Panayotis Pascot, l'éditeur n'ayant pas indiqué qu'il s'agissait d'un roman sur la couverture et ne nous ayant pas contactés pour le préciser, nous avons choisi de laisser ce livre dans la catégorie essais.

D'autant que son auteur, découvert à la télévision en 2015 - alors qu'il préparait son bac en même temps que ses chroniques hebdomadaires pour Le Petit Journal (puis Quotidien) -, est un humoriste qui a fait depuis quelques apparitions au cinéma et a créé en 2019 son premier spectacle, Presque (désormais disponible sur Netflix).

Dans ce seul en scène, il raconte sa famille - avec son père qui voulait lui apprendre à devenir un homme, un vrai - avec un humour tendre et lucide. Il se raconte aussi lui-même, petit garçon bizarre, toujours en dissonance, en décalage. Dans la continuité de son spectacle, La prochaine fois que tu mordras la poussière est le récit d'un passage difficile à l'âge adulte. L'auteur s'émancipe de l'humour pour chercher les mots justes en réponse au silence paternel, avant que celui-ci ne devienne définitif (son père est atteint d'un cancer). Il raconte les épisodes dépressifs, les pensées suicidaires et le long chemin parcouru jusqu'à l'acceptation de son homosexualité. Une quête identitaire qui, semble-t-il, trouve des échos chez bon nombre de lecteurs.

Meilleures ventes de la semaine du 28 août au 3 septembre

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