13e Rue

Un documentaire présenté par le comédien Frédéric Diefenthal.

Dans les villes, les crimes tracent des chemins de sang, sinueux, secrets, imprévisibles, qui ne figurent sur aucun plan… », explique Paul-Henri Moinet, auteur pour 13e Rue d’un film de 90 minutes, Paris, capitale du crime, à l’antenne le mois prochain. « Nous avons fait découvrir Paris à travers son métro dans Métronome, la série de Lorànt Deutsch diffusée sur France 5. Cela nous a donné l’idée de raconter la ville à partir des crimes », explique Tim Newman, producteur via sa société Froggies Media (« D’Art d’Art », « Otto »…) de ces deux séries parisiennes. De fait, si Landru ou Marcel Petiot ont depuis longtemps dépassé le satut de voisin de quartier des 9e ou 16e arrondissements pour atteindre celui de grands criminels historiques, on connaît sans doute moins Marguerite Steinheil ou les frères Zemmour qui ont en leur temps fait couler le sang et l’encre dans les 15e et 18e.

Dix affaires criminelles, correspondant à autant d’arrondissements parisiens, nous font visiter un Paris plutôt sombre, avec chaque fois une carte de la ville. Construit comme une fiction, ce documentaire fait intervenir des spécialistes - la plupart du temps des auteurs d’ouvrages sur le sujet - dont les propos sont étayés d’images d’archives, de vidéos, ou de caméra subjective pénétrant sur les lieux du crime.

Présenté par le comédien Frédéric Diefenthal qui a tant de fois incarné un policier, il prend une véritable allure de polar qui nous laisse sur notre faim, Paris n’ayant pas dix mais vingt arrondissements. «Contrairement à Métronome, qui était l’adaptation du livre de Lorànt Deutsch, nous avons cette fois proposé aux éditions Michel Lafon de faire un livre qui prolongera la série», poursuit Tim Newman, déjà en négociation pour décliner les crimes à travers toutes les grandes villes de France et d’ailleurs.

Signé Paul-Henri Moinet et Frédéric Diefenthal - qui le présentera en avant-première au Salon du livre & du vin de Saumur le 14 avril prochain -, le livre Paris, capitale du crime, en vente le 2 mai, raconte cette fois en vingt chapitres les grandes affaires du « dépeceur de Montréal », de « l’ogre minuscule de la rue Erlanger », de « Casque d’or » ou du gang des postiches. Un vrai bain de sang.

MArie-christine imbault

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