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Milo Manara, pape de la BD 

Le nom de la rose - Photo Glénat

Milo Manara, pape de la BD 

Le premier tome, très attendu, de l'adaptation en bande dessinée du Nom de la rose par Milo Manara (Glénat) entre directement dans les meilleures ventes de livres de la semaine, toutes catégories confondues. 

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Par Pierre Georges
Créé le 28.09.2023 à 10h38 ,
Mis à jour le 29.09.2023 à 17h32

Quand une légende de la bande dessinée rencontre un des plus grands classiques contemporains, cela donne, sans surprise, un succès instantané. L'adaptation, pour la première fois en bande dessinée, du Nom de la rose d'Umberto Eco par Milo Manara, publiée chez Glénat le 20 septembre, entre directement en 10e position du top 20 GFK/Livres Hebdo des meilleures ventes de livres de la semaine, toutes catégories confondues, et numéro 1 du classement des bandes dessinées. 

Né en Italie en 1945, Milo Manara est d'abord connu comme une star mondiale de la BD érotique. Mais c'est oublier une carrière de 50 ans explorant bien d'autres histoires, allant de Genius en 1969 à l'édition anniversaire du Déclic en 2023 (Glénat), en passant par la saga des Borgia entre 2004 et 2010, Le Caravage (Glénat, 2015 et 2018), ou encore ses collaborations avec Federico Fellini ou Hugo Pratt. 

Après Jean-Jacques Annaud au cinéma ou Giacomo Battiato en série, c'est donc un nouvel artiste de prestige qui s'empare, à la demande des héritiers d'Umberto Eco qui lui ont donné carte blanche, du célébrissime polar médiéval, publié initialement en 1980 (1982 en français), vendu depuis à plusieurs millions d'exemplaires et traduit en 43 langues. Le roman de l'auteur italien disparu en 2016 a été réédité en 2022 par Grasset, et est également disponible en poche au Livre de poche et en audio chez Audiolib. 

Pour Milo Manara, qui s'est dit extrêmement honoré d'avoir été approché pour ce projet, le défi de résumer un roman d'un millier de pages en 120 et en bande dessinée s'est avéré « très difficile ». L'auteur le confie : il a fallu renoncer à 80 % des mots, lire et relire l'œuvre dans tous les sens, faire attention aux personnages, notamment à ceux très peu présents au début mais importants à la fin, et suivre d'importants partis pris graphiques. Comme celui d'ouvrir la bande dessinée sur Umberto Eco lui-même s'adressant, dans un noir et blanc classique, directement au lecteur.  

Ce premier tome a bénéficié d'un premier tirage de 100 000 exemplaires. D'après l'éditeur, le second volet de cette adaptation d'ampleur peut être attendu pour la fin d'année 2024. 

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