Phénomène : "Je vis pas ma vie, je la rêve", être là, être en vie

Je vis pas ma vie, je la rêve, du chanteur Jacques Higelin, fait son entrée dans les meilleures ventes avec 22 500 exemplaires sortis sur un tirage de 29 000 depuis sa parution le 7 octobre.

Le Grand Jacques, 75 ans, se raconte pour la première fois (seules étaient parues ses Lettres d’amour d’un soldat de vingt ans, chez Grasset en 1987). Cette autobiographie, écrite avec la complicité de Valérie Lehoux, biographe de Barbara, est à son image : enlevée, joyeuse, libre, poétique. Le récit de sa vie à la première personne - l’enfance sous les bombes, l’école buissonnière et la passion pour le jazz, les débuts de comédien, les années hippies, puis rock - alterne avec le texte de Valérie Lehoux, qui l’a accompagnée sur les traces de son passé et raconte les visites à Chelles, à Frocourt, un dîner chez Françoise Canetti, le tout agrémenté de quelques poèmes. Avec beaucoup de franchise, Jacques Higelin ne cache rien de ses frasques et de son caractère fantasque, déclare son amour à ses enfants, Arthur, Ken et Izïa, mais se montre très pudique, notamment sur ses histoires d’amour. Si l’homme et sa musique ont accompagné tout une génération, ils ont aussi séduit les plus jeunes. Un grand monsieur qui sait transmettre son enthousiasme. Claude Combet


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