Phénomène : "Satan était un ange", la nouvelle star du polar

Cinq jours après sa parution, le huitième roman policier de Karine Giebel, paru chez Fleuve éditions, entre déjà dans les meilleures ventes. A la 16e place, Satan était un ange, tiré à 40 000 exemplaires, peut pourtant surprendre les lecteurs fidèlesà l’une des stars montantes du roman noir français. Sa forme est plus ramassée (330 pages) que ses derniers ouvrages, qui variaient entre 500 et 700 pages. La noirceur est toujours de rigueur, mais elle laisse une plus grande place à des émotions variées. Loin de l’espace confiné de son précédent roman, Purgatoire des innocents (2013), le récit se déroule sur les routes de France et s’ancre dans l’actualité. Surprendre et oser : telle est la force de l’auteure pour son éditrice, Valérie Miguel-Kraak. Selon elle, Karine Giebel, "à l’écriture complètement décomplexée", s’impose dans un "univers trusté par des hommes" et "réinvente" les codes du genre. Ses livres, récompensés par de nombreux prix, dont le prix Derrière les murs, sont traduits dans huit pays. Juste une ombre (2012) et Purgatoire des innocents ont été vendus à 40 000 et à 36 000 exemplaires. Manon Quinti


21.11 2014

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